mardi 5 mai 2015

Preview 2015 #1 : Grouches - Luchuel

J-4 avant la 1ère manche de la Coupe d’Europe 2015 !


Cette année, le coup d’envoi sera donné en France, en Picardie précisément, à Grouches-Luchuel les 9 et 10 mai.


Après Pfaffenheim en 2014, cap au nord-ouest cette année pour la manche française de la Coupe d’Europe. La compétition est organisée par l’association « Devil Ride », qui semble bien rôdée à la mise en place d’événements d’envergure. Aux dires des concurrents ayant déjà fréquenté les lieux, l’organisation s’annonce grandiose et le public nombreux : on parle de plusieurs milliers de spectateurs !!


Avant de parler sport, il faut souligner l’organisation en parallèle de la Coupe d’Europe d’une course dédiée aux concurrents locaux et aux enfants. Une initiative à saluer car les spectateurs vont pouvoir admirer toutes sortes de véhicules, du plus loufoque au plus performant. Et, qui sait, cela peut susciter des vocations de pilotes souhaitant s’orienter vers la compétition.



Même si la course a été organisée deux fois par le passé, je n’y ai jamais participé. Difficile de se faire une idée précise à la seule vision des vidéos et caméras embarquées.
Ceci dit, le tracé semble intéressant. Le revêtement n’est pas irréprochable mais parait tout à fait praticable. La première partie, très rectiligne, servira à se lancer, mais risque d’être exposée au vent si la météo s’en mêle.

Un double-droite marque l’entrée dans la partie technique, suivi par un changement de direction gauche-droite qui doit pouvoir se négocier vite. Une ligne droite mène vers la dernière difficulté, un virage à gauche qui semble pouvoir passer à fond. L’arrivée est située juste après un pont qui risque de faire légèrement décoller les caisses les plus rapides !



Un beau spectacle en perspective avec près de 60 concurrents pour la Coupe d’Europe, dont une petite vingtaine en C4.

En attendant, petit tour en caméra embarquée :


Et un passage...spectaculaire lors de l'édition 2012:


jeudi 19 mars 2015

Restauration d'une voiture à pédales GIORDANI

 En attendant le début de la saison 2015, retour sur la restauration d'un bolide un peu particulier...

Comme il n'y a pas que les caisses à savon dans la vie, j'ai eu envie de varier un peu les plaisirs : fin 2012 / début 2013, j'ai restauré une voiture à pédales des années 60.
L'histoire commence par hasard fin 2011 dans un dépôt-vente de meubles et autres bibelots de toutes sortes. A l'extérieur, sous la pluie, trônait une superbe voiture à pédales dont la carrosserie en tôle rappelait une Mercedes 190 SL. Je tente ma chance auprès d'un vendeur. Malheureusement : "Elle n'est pas à vendre, c'est juste pour décorer!". Dommage... A l'époque, je n'y connaissais rien, alors me voilà lancé sur internet pour trouver des informations sur le modèle. Il s'agit d'une voiture de la marque italienne GIORDANI, datant des années 60. Apparemment, cette marque était assez réputée à l'époque et les différents modèles produits semblent rares et recherchés vu les tarifs pratiqués. En Italie, elles se vendent entre 300 et 1000€, dans des états parfois bien piteux!
Bref, quelques mois passent, et retour dans ce fameux dépôt-vente. Cette fois, la voiture est à l'intérieur, et elle est étiquetée! "95€"! L'affaire de l'année, évidemment, je repars avec! L'objectif est clair : la restaurer pour le 1er anniversaire de mon fils... qui n'est pas encore né à ce moment-là!








Début de l'aventure
Globalement, elle est en bon état. La carrosserie, à peine bosselée par endroits n'est pas trop rouillée, le système de pédalage est présent et l'imitation de moteur (sous le capot) est impeccable. Par contre, il n'y a plus de bandages aux roues, plus de volant, plus de poignées de portes et il manque un phare, un feu arrière et le pare-chocs arrière. Il faudra aviser.
Les travaux vont s'étaler sur plusieurs mois, avec de longues pauses pour réfléchir et trouver comment remplacer le plus fidèlement possible les éléments manquants.

Après démontage, la restauration de la carrosserie va prendre un peu de temps : décapage, sintofer, mastic, ponçage, re-mastic, re-ponçage, apprêt, re-re-ponçage, re-apprêt, re-re-re (et bien d'autres -re)ponçages et enfin peinture! Ouf.




Dès le départ, l'idée était de conserver un bleu d'époque, la couleur la plus approchante étant dans la gamme Fiat 500 actuelle. Un peu cher tout ça. Finalement, une peinture pour métaux, usage extérieur, fera mieux que l'affaire...appliquée au pinceau plat! Pas du tout dans les règles de l'art, mais la peinture se tend tellement bien que le résultat est incroyable : on pourrait croire qu'elle a été appliquée au pistolet. Une bien bonne surprise.




Bricolage et débrouille
Les pièces manquantes sont absolument introuvables, même en Italie. Pour le phare et le feu arrière, j'ai réalisé un moule à partir des pièces présentes, afin d'en couler une copie en résine. Résultat plutôt positif.
Les jantes ont été redressées et repeintes couleur chrome.


Et pour couronner le tout, deux petites lampes de poche 1er prix (d'une enseigne de bricolage où il "y a tout c'qui faut") m'ont permis de rendre les optiques opérationnels, comme à l'époque!


Pour le volant et les poignées de portes, je me suis tourné vers Christophe Goujon, un passionné qui réalise d'incroyables maquettes (échelle 1/4 tout de même) de 4L et 2CV.
Le "moteur", quant à lui, a été nettoyé et repeint.


Dernier casse-tête, et non des moindres : les pneus, eux aussi parfaitement introuvables. Après avoir envisagé diverses solutions, un bon gros câble électrique fera idéalement l'affaire, et fait encore aujourd'hui preuve d'une résistance à l'usure assez inattendue!


Pour parfaire le rendu, encore un peu de peinture (intérieur de la carrosserie en noir mat, feux arrière, direction, calandre chromée), quelques stickers reproduits d'après les originaux (compteurs, écussons de capot et de volant, plaque d'immatriculation, grille de calandre) et le câblage électrique des phares.




Avant de prendre la route, j'ai refait aussi le pare-brise qui avait disparu, ainsi qu'un rétroviseur. Quant à la sellerie, elle est magnifique, merci Céline!


 Le pare-choc avant n'a pas été convenablement redressé mais je garde espoir d'y arriver et de le monter un jour. Tout comme le pare-choc arrière, que j'espère pouvoir reconstituer à l'identique ou presque.
Au final, je n'ai pas compté les heures, mais le résultat me plait, assez fidèle à l'original, et surtout, le pilote a pu effectuer ses premiers tours de roues le 30 juin 2013 comme prévu!